BIENVENUE A LA PAROISSE DE MASSA MOKOLO

AIMER DIEU & AIMER SON PROCHAIN

NOTRE MISSION

La Paroisse de Messa Mokolo, communauté chrétienne de base, est un organe territorial de l’Eglise Evangelique du Cameroun (EEC) qui a pour mission d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ et de rendre témoignage du Royaume de Dieu jusqu’au retour du Seigneur, conformément à Matthieu 28:19-20a.

Arrivée De L’Evangile Au Cameroun

Elle est en effet la conséquence d’une succession de missions dont la mission baptiste (1844-1886) par le jamaïcain Joseph Mérrik, qui s’occupa de l’évangélisation de la côte; la mission de BaIe (1886-1915) qui évangélisa l’arrière pays suivant deux directions (Nord et Ouest). Nous allons nous attarder plus sur la Société de Missions évangélique de Paris (SMEP). La première Guerre Mondiale qui éclate en 1914, freine l’œuvre de la Mission de Bâle suite au départ des Missionnaires allemands. Après le départ des allemands, leur œuvre est poursuivie dans le Grassfield par les auxiliaires autochtones tels qu’Elias Lima, Abraham Ngankou, et le pasteur Modi Din. La langue Bali pro­che des langues Bamoun, Bagang et Bandjoun est adoptée comme langue de travail. Le 19 Février 1917, une équipe envoyée par la SMEP à la demande du gouvernement français arrive à Douala pour remplacer la mission de Bâle. Elle est composée d’Elie Allégret, André Deschner, de Conenck, Etienne Bergeret Mais c’est le 2 juin que la SMEP adopte le Cameroun comme champ de Mission. En 1925, Frank Christol arrivé après l’équipe d’Elie Allégret, sollicite l’ouverture d’un poste missionnaire en pays Bamiléké, eu égard à la disponibilité des chrétiens Bamiléké. En 1926, Elie Robert s’installe à Mbouo (Bandjoun), il est remplacé en 1927 par Franck Christol, lui-même remplacé en 1928 par Dieterle. L’évangélisation de la région Nyong et Sanaga est d’abord l’œuvre de la Mission Presbytérienne Américaine (MPA) en provenance du Gabon, dont les premiers missionnaires s’instalent à Batanga en 1889. Il s’agit du Pasteur Brier et son épouse. A partir de là, la mission presbytérienne étend son influence vers le Sud et Centre du pays. Elle s’implante à Elat, Ebolowa, Metet et Foulassi à partir de 1893. Le 4 février 1922, MPA (Mission Presbytérienne Américaine) s’installe à Yaoundé sous la conduite du missionnaire Johnston. Dans les années 1930, elle s’installe à Djoungolo (Yaoundé). Elle abrite en son sein des chrétiens pro­testants issus de la SMEP, venus de la région côtière et du grassfield pour des raisons professionnelles et commercia­les. Leur nombre devenant croissant, il s’est posé le problème de langue véhiculaire de l’évangile, car le Bulu, langue utilisée par la MPA n’est pas comprise par tous. En 1933, l’acuité de ce problème de langue pousse les chrétiens de la SMEP à se détacher de la station de Djoungolo pour s’installer dans un premier temps dans la maison de Simo-elie à Messa vallée, sous l’encadrement de Deffo Thomas, commerçant baptisé à Mbouo­-Bandjoun assisté de Kandeu Pierre. Le premier jalon de l’implantation de la SMEP dans la région de Nyong et Sanaga est posé. En 1948, l’évangéliste Tchouanto Lucas arrive à Messa en provenance de la station de Bagang-Nzon dans le Mbamboutos. En 1951, l’arrivée du Pasteur Tiandong Jean Henri en provenance de Douala renforce la présence de la Smep dans la région Nyong et sanaga. Il faut noter que le Pasteur Tiandong encadre les communautés de Messa I, de Briqueterie I, et les Baptistes, toutes chapeautées par la SMEP. Le 10 Mars 1957, la SMEP octroie l’autonomie à l’EEC et à l’UEBC à Douala. De 1932 à 1946, les chrétiens de mission protestante française en majori­té originaire de l’Ouest et du Littoral affluent à Yaoundé. Ils s’expriment en langue bamiléké, douala, et bamoun. C’est à l’Eglise EPC (Eglise Presbytérienne Camerounaise) de Djoungolo qu’ils atterrissent … ici, la langue d’évangélisation est le bulu. Cette situation ne permettra pas de vivre ensemble longtemps et en parfait accord. Le chef de fil de cette diapora des originaires de l’Ouest et du Littoral, un certain M. Deffo Thomas, chrétien pro­testant depuis Bafoussam, est rapide­ment intégré à l’EPC et devient Ancien d’Eglise. L’effectif des chrétiens s’accroît rapidement à Djoungolo, qui éprouve le besoin de se faire des ramifications et crée la paroisse EPC de Messa II (ancien marché de bois). Tous les fidèles originaires de l’Ouest et du Littoral habitant les zones de grand­-Messa et ses environs, quittent la parois­se Djoungolo pour cette nouvelle paroisse. Monsieur Deffo Thomas bien que ancien d’Eglise à l’EPC Djoungolo, est resté foncièrement attaché à la mission protestante française. C’est ainsi qu’en 1933, il crée et anime un lieu de prière et de catéchisme à Mokolo, chez un cer­tain Simo Elie. Il y travaille très discrètement avec son confrère Kamdem Pierre jusqu’en 1935. Dès cette année, les bamiléké, les douala, les bamoun abandonnent progressivement Djoungolo et Messa (EPC) pour Mokolo. Ce lieu de culte est sans encadreur formé. Informé de l’existence de ce nou­veau lieu d’évangélisation, Djoungolo y voit déjà la naissance d’une troisième paroisse EPC dans la ville de Yaoundé. Elle y affecte en 1946 le catéchiste Ngouze Tongo. Mais dans une totale discrétion, Monsieur Deffo Thomas écrit à l’Ouest (Bafoussam) pour deman­der un catéchiste ou évangéliste pour encadrer les

Brève Histoire De L’Eglise Evangélique Du Cameroun (EEC)

Trois sociétés de mission vont se succédées pour donner naissance à L’EEC: 1) La mission Baptiste de Londres (1844-1886) par la Jamaïcain Joseph Mérrik quis’occupa de l’évangélisation de la côte. 2) La mission de Bâle (M.B), 1886-1915, qui évangélisa l’arrière pays suivant deux directions (Nord et Ouest). 3) La mission de Paris (M.P) 1917-1957 qui lui octroierait son autonomie le 10 mars 1957 au temple du centenaire à Douala. L’EEC est fille de l’Eglise réformée de France qui est une branche de la reforme calviniste. Son organisation est de type synodale. C’est à dire qu’à tous les niveaux, les décisions sont prises collégialement. D’autre part le synode est l’instance suprême de l’Eglise. Aussi, avec la participation active des Anciens d’église ou presbytes représentés à tous les niveaux. Notre type d’Eglise est finalement presbytéro-syndale. L’EEC a 21 régions synodales actuellement : 1- Région synodale de Bamboutos et Nord-Ouest ; 2- Région synodale du Centre-Sud 1 ; 3- Région synodale du Centre-Sud 2 ; 4- Région synodale de l’Est ; 5- Région synodale du Grand-Nord ; 6- Région synodale du Haut-Nkam ; 7- Région synodale des Hauts-Plateaux ; 8- Région synodale du Koung-Khi ; 9- Région synodale de la Menoua ; 10- Région synodale de la Mifi ; 11- Région synodale du Moungo-Centre ; 12- Région synodale du Moungo-Nord ; 13- Région synodale du Moungo-Sud ; 14- Région synodale du Ndé, Mbam et Inoubou ; 15- Région synodale du Nkam ; 16- Région synodale du Noun-Nord et Mayo Banyo ; 17- Région synodale du Noun-Sud ; 18- Région synodale de la Sanaga-Maritine et Océan ; 19- Région synodale du Wouri Centre ; 20- Région synodale du Wouri-Nord et Sud-Ouest ; 21- Région synodale du Wouri-Sud. A la base le lieu de culte qui évoluera en Annexe qui évoluera à son tour en paroisse. Plusieurs paroisses dans une localité forment un District et plusieurs districts une Région synodale. Le Synode Général qui se réunit une fois par an est l’organe suprême où siègent les anciens et pasteurs élus dans les régions synodales. Entre deux synodes généraux, il y a la Commission Exécutive de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC).